RESADOC, la mémoire sahélienne
Date Issued
1995Language
frType
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CTA. 1995. RESADOC, la mémoire sahélienne. Spore 58. CTA, Wageningen, The Netherlands.
Permanent link to cite or share this item: https://hdl.handle.net/10568/61112
Abstract/Description
Mis en place en M1979 par l'Institut du Sahel, le Réseau Sahélien de Documentation et d'Information Scientifiques et Techniques (RESADOC) est un système d'information basé sur la coopération documentaire.Ce réseau se situe dans le cadre...
Notes
Mis en place en M1979 par l'Institut du Sahel, le Réseau Sahélien de Documentation et d'Information Scientifiques et Techniques (RESADOC) est un système d'information basé sur la coopération documentaire.
Ce réseau se situe dans le cadre institutionnel du CILSS (Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel), créé en 1973, qui se compose d'un secrétariat exécutif basé à Ouagadougou et de deux institutions spécialisées (l'Institut du Sahel à Bamako et le centre Agrhymet à Niamey). Le CILSS qui regroupe 9 Etats membres (Burkina Faso, Cap-Vert, Gambie, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad) est un instrument de coopération et d'intégration dans la recherche de la sécurité alimentaire et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification pour un équilibre écologique au Sahel.
L'Institut du Sahel (INSAH) est chargé de la coordination, de l'harmonisation et de la promotion de la recherche agricole au Sahel par le biais des structures nationales de recherche agricole (SNRA). C'est pourquoi il a créé le RESADOC, réseau de documentation scientifique et technique, afin de collecter, de traiter et de diffuser les résultats de recherche sur le Sahel. C'est l'une des premières expériences documentaires en Afrique sub-saharienne. Ce réseau de développement travaille dans les domaines couverts par le CILSS : sécurité alimentaire, restauration de l'espace sahélien, maîtrise de l'eau, connaissance du milieu humain. Pour le CILSS comme pour le Club du Sahel, la région manquait d'études pour élaborer des programmes, et il fallait la doter de sa propre « mémoire d'études » pour constituer une base de données.
Au niveau national, il existe dans chacun des Etats un réseau national composé de plusieurs centres de documentation avec un centre national de coordination qui est le point focal. Au niveau régional, les centres de documentation sont des institutions régionales africaines. Au niveau international, la coopération documentaire se fait avec des institutions internationales comme l'UNESCO, le Club du Sahel, le CTA, le CIRAD, AGRIS, EIB-ACCT, BIEF ou le Centre Sahel de l'université de Laval. Les autres réseaux partenaires sont notamment Info-doc-Salwa de l'ICRAF, R3S de la CORAF, SISONG. Le Centre régional de coordination est basé à l'Institut du Sahel.
Un travail difficile mais fructueux
Actuellement, la base de données bibliographiques régionale comprend plus de 25 000 références. Le réseau a élaboré des outils méthodologiques et créé un centre de documentation qui comporte 15 000 ouvrages (monographies, rapports, etc.). Une banque de 12 000 microfiches a été constituée ainsi qu'une série de bases et de banques de données spécialisées produites avec des partenaires extérieurs.
Le réseau s'occupe par ailleurs de la promotion des services documentaires et de la coopération documentaire. Un service questions-réponses est à la disposition du public. Des activités de marketing seront développées à travers la formation des professionnels en vue de donner une image plus positive de l'information documentaire.
Le travail effectué a été d'autant plus difficile que beaucoup de pays sahéliens ne disposaient pas de professionnels en techniques documentaires, de systèmes de traitement et de stockage de l'information, et qu'aucune coordination n'existait entre les systèmes documentaires.
RESADOC a donc participé à la création et au renforcement de la capacité de traitement de l'information dans la majorité des pays. Comme l'explique Alioune Camara, du CRDI de
Dakar, « RESADOC peut se vanter d'avoir, dans le contexte économique actuel, développé une « conscience » sahélienne de la documentation, comme le montrent les remarquables efforts des divers pays pour se doter, avec ou sans aide extérieure, d'infrastructures organisationnelles minimales destinées à améliorer la situation de l'information scientifique et technique ».
Parmi les publications, le RESADOC édite actuellement
RESINDEX : Publication semestrielle - Index du réseau, bibliographie sur le Sahel qui comprend 500 références par numéro, soit 1 000 références par an. C'est un reflet et un repère des résultats et de la politique de recherche, des unités d'information et des institutions de recherche au Sahel.
Guides techniques : Comment planter un verger de manguiers, Le potager au Sahel, La bananeraie, etc.
Synthèses bibliographiques : générales ou sélectives, souvent destinées à des techniciens sur le terrain.
Répertoires : des unités d'information au Sahel, des documents, des professionnels et unités d'information, etc.
Bibliographies spécialisées Elles portent sur l'amélioration variétale, la protection des végétaux, les systèmes de production, les associations de producteurs, etc.
L'information scientifique et technique accumulée par le CILSS pourra mieux contribuer au développement du Sahel et à la lutte contre la désertification. RESADOC devrait, par son potentiel et son expérience, jouer un rôle de premier plan dans la politique d'information du CILSS.
RESADOC- s/c Institut du Sahel (CIL SS) SP 1530 Bamako - MAL/ Téléphone.- (223) 22/21/48 -23/02/37
Télécopie.- (223) 22/23/37-23/02/37
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- CTA Spore (French) [3719]